Synopsis :
"Chère moi-même, aujourd'hui j'ai 7 ans et je t'écris cette lettre pour t'aider à te souvenir des promesses que je fais à l'âge de raison et aussi te rappeler ce que je veux devenir..."
Ainsi commence la lettre que Margaret, femme d’affaires accomplie, reçoit le jour de ses 40 ans.

Mon avis :
A tous les mecs qui pensent que c'est un film de gonzesse, sachez que vous avez raison. Cependant, Yann Samuell a cette drôle de façon de voyager dans le temps. Via des lettres. En se projetant dans le futur, la petite Margaret (anciennement Marguerite) replonge la femme d'affaires dans ses rêves d'enfant; ses histoires, ses aventures, ses réalités. Un pari difficile tellement le contraste entre la capitaliste et la rêveuse est énorme.
Un sale boulot pour une Sophie Marceau qui a peiné à jouer une femme  tantôt "unshockable", tantôt émotionnelle à souhait (ce qui peut être agaçant à force). Ajouté à cela des dialogues trop parfaits, des répliques trop travaillées pour que cela sonne naturel. A côté, les seconds rôles ont tenu le rang avec de belles interprétations.
Enfin, on regrette la fin, ou plutôt la morale de l'histoire.

J'ai aimé :
- Jonathan Zaccaï, Marton Csokas et Michel Duchaussoy, seconds rôles de luxe
- le voyage dans le temps via des lettres
- une narration fluide du présent et du passé
- l'évolution de la petite Marguerite, ce qui l'a conduit à ce qu'elle est

J'ai moins aimé :
- une Margaret too much qui pousse Sophie Marceau, en difficulté, à surjouer
- c'est quand même gnangnan sur les bords

Ma note : 5/10
Un film au final assez basic sur les rêves d'enfant et l'éducation capitaliste et inhumaine. Cependant, je trouve que Yann Samuell a fait beaucoup d'effort dans la réalisation. C'est très propre, très fluide et je pense que ce n'était pas si simple. Inception, par exemple, s'est tout simplement cassé les dents dans sa narration.
Un beau travail qui mérite d'être souligné.