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J'ai radicalement écarté la destination troyenne pour ce 31 décembre. Je n'ai jamais eu de réponse de la part de Stephen mais je n'ai pas attendu pour lui signifier que je ne voulais pas faire le déplacement.
Ca aurait été une expérience intéressante. Mais lorsque j'y repense depuis ma dispute avec Johanne, Troyes n'est plus devenu un point de chute privilégié. Non pas à cause d'elle. Mais avec les départs de Nathalie et Hélène pour leurs études, c'était mon dernier accroche avec cette ville.

J'ai donc choisi l'éternelle Paris. J'ai commencé par demander à Sarah ce qu'elle fait. Elle m'a dit qu'elle n'avait pas d'idée mais me propose l'appartement de sa tante, un petit deux pièces. J'accepte. En même temps, je n'ai pas trop de possibilité. J'en parle à Florent qui ne semble pas emballé. Plus tard dans la soirée, je questionne Manon qui est prête à nous suivre mais à deux colocatrices et amies. J'en ai profité pour lui soumettre mon idée : "et si on le faisait chez toi ? - Je te dis ça demain". Il n'y a rien de sur encore mais l'attente est excitante.
Aujourd'hui, à midi, j'en profite pour redemander à Manon concernant son appartement. Elle me dit que c'est ok. Génial ! Je préviens Sarah et en informe Florent et Julien. Ce dernier me dit qu'il a prévu une soirée familiale, lui qui était aussi invité à Troyes. Je n'insiste pas. Florent choisit de rester chez lui. Ok, c'est dommage.
Sarah me rappelle pour me dire que c'est ok pour elle et Yannis, qu'elle ira faire les courses demain avec Manon. Au menu : raclette. Va falloir que je transporte ça. Ma soirée prend forme. Quelques minutes plus tard, Florent semble encore indécis. Je lui dis que je compte sur lui. Parce qu'au final, on était deux à vouloir faire cette soirée. Ca me foutrait les boules qu'en fin de compte, il ne vienne pas. J'espère toujours qu'il vienne.

Il me reste à annoncer à ma soeur que de rester à la maison avec son futur mari et ma mère ne m'enchante pas, que j'ai d'autre plan et que j'ai besoin de la machine à raclette. Ca va pas lui faire plaisir mais j'ai mes envies et en deux jours, j'ai réussi à en donner une forme. J'en suis satisfait. Un peu fier, même. A certains moments, je me suis dit que j'allais laisser tomber. Que finalement, rester chez soi avec la famille, c'était pas si mal. Mais je suis allé au bout. Juste pour voir. Voir si ça en motive d'autres que moi. Voir si les personnes concernées proposent des solutions. Parce que même si j'ai réussi à secouer les cocotiers de chacun (en tout bien, tout honneur), tout le monde apporte sa contribution. Et je les remercie de m'offrir cette soirée.

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Vie, le 2010-12-30