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On me voit souvent comme un mec vachement pessimiste. Sombre. Froid. Mais c'est juste que je filtre mes émotions, mes réactions. Ca peut paraitre déstabilisant.. Et je le comprends.
Mais aujourd'hui, je veux tirer un bilan positif de ma semaine.

Je vous ai parlé de cette nana que j'ai rencontré en boite. Je l'ai retrouvée. Bon, j'ai pas réussi à en tirer quoique ce soit mais ça m'a donné envie d'aller de l'avant. 
Je vous ai aussi dit que j'avais "rompu" avec mon groupe d'ami. Mais je pense pas que ça soit un point d'arrêt mais plutôt une nouvelle façon d'aborder cette amitié.
Surtout, j'ai revu un pote aujourd'hui, perdu dans sa campagne belfortaine, qui m'a fait comprendre qu'il fallait vivre pleinement chaque moment. Son isolement l'a donné envie d'exploser et de vivre. Et d'une certaine manière, j'ai moi aussi envie de profiter des occasions et surtout, de ne pas avoir peur de l'échec. Parce qu'au fond, je me dis que je n'ai rien. J'ai tout quitté, tout abandonner pour repartir de zéro. J'ai pas de réputation. Pas d'acquis. Rien sur quoi me reposer. Rien à prouver, non plus.

Au fond, même si j'ai toujours refusé de l'admettre, je suis comme tout le monde : j'ai peur du regard des autres. Et je donne le meilleur conseil que je puisse recevoir : tu t'en fous de l'image que tu reflètes. Et c'est vrai. A force de vouloir plaire à une société, à un groupe, à ses amis, je n'ose pas exprimer mes gouts et sans me plier à celui des autres, je ne me prononce pas sur les miens.
J'ai longtemps fermé les yeux sur ce que je suis et aujourd'hui, j'ai décidé d'ouvrir ma gueule et d'aller, s'il le faut, à l'encontre de l'opinion publique. Suis un rebelle, moi ! Plus sérieusement, j'espère sincèrement que cet article sera lu. J'espère de tout cœur que chacun d'entre vous qui lira ces mots, fera un réel travail sur soi. Que chacun affirme sa personnalité, ses choix, ses goûts.

Open your eyes.

Buzz, le 2010-05-15