Ces paroles ne sont pas miennes mais celles du joueur le plus théatral de la DDR-League : Der Jäger. Mais j'aurais pu les lui emprunter car moi aussi, je suis outré, frustré.
La frustration d'une semaine d'entrainement sans aboutissement. D'une année complète, de compétition, d'un travail acharné et d'une lutte aux points qui finit à la poubelle. J'ai attendu ce week-end depuis une semaine. J'étais stressé et j'avais des ambitions. Je voulais faire un grand tournoi. J'étais confiant en mes qualités. Et je le suis toujours. Mais il y a cette sensation de ne pas avoir pu s'exprimer totalement parce que quoiqu'on en dise, cette borne là, n'était pas à la hauteur de la compétition.
On est à la finale de la plus grande compétition française de DDR et Konami nous propose de jouer sur borne. Une offre qui ne se refuse pas. Mais comme l'année dernière, le support souffre d'un décalage audiovisuel qui, à mon goût, est perturbant. J'ai passé toutes mes chansons à chercher le bon timing. Ce que je ne devrais pas. On aurait dit un débutant ce que, évidemment, je refuse d'admettre. C'est quand même navrant de voir qu'après tous les efforts fournis par les associations et les joueurs, nous n'avons pas une finale dans les meilleures conditions. Il faudra travailler ça pour la saison prochaine.
Je me suis donc arrêté au 8e de finale, ce qui est lamentable. Mais une chose est sûre, ça va me donner la "niak" pour l'année prochaine et c'est le bilan que j'en tire de cette expérience. Souvenez-vous (non, vous ne vous en souvenez probablement pas) mais la dernière fois que j'ai perdu en 8e de finale, c'était à une étape DDR-League en association avec l'Epitanime, l'Organime. J'ai perdu contre Riders au même niveau de la compétition. Derrière, j'ai enchainé une première et une seconde place. Comme quoi, c'était la claque qui me fallait pour aller de l'avant.
Je suis donc optimiste pour l'année prochaine. Et je remercie toutes celles et ceux qui m'ont supporté et remis dans le droit chemin. Je ne cite pas de nom par peur d'en oublier mais merci, vraiment.