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Ca vous est déjà arrivé de monter dans le métro, de regarder autour de vous et de constater un joli visage ? Certains chercheraient à savoir comment aborder cette personne, la découvrir. Qu'importe. Qu'importe la personne, je me demande combien de temps je pourrais profiter de cette douceur. Une station ? Deux ? Jusqu'à ce que je descende ? Jusqu'à ce qu'elle descende ? On aimerait bien figer ces instants.

Ma vie est analogiquement identique. Ma vie est un long trajet. Et au bout, elle prendra fin. J'en suis conscient. Je me dis que toutes les belles choses que je croise, je dois les aborder. Tenter ma chance, vivre une nouvelle expérience. Digérer les échecs, apprécier la victoire.
Seulement, je suis tétanisé. Ma vie est devenue végétative. Un jardin où les fleurs se sont fané. Et même si, comme les végétaux, on peut planter notre graine et faire perdurer l'espèce, l'individu se perd au fil du temps, au fil des générations.
C'est ce qui m'effraie le plus sur Terre. Ce n'est pas l'instant M. C'est davantage ce qui nous attend derrière. Rien. Le néant. Parfois, je me surprends à imaginer au delà de ce moment M, au delà de moi-même. Une aberration puisqu'au delà de ça, j'aurais la boite vide.

Parfois, je me dis que je me pose trop de questions, qu'il y a trop de choses qui se bouscule là-haut mais au fond, c'est tout ce que j'aime. Comme le disait René Descartes : "cogito ergo sum".

"Il faut que quelqu'un m'aide.
Je n'ai qu'une seule vie.
Trouver le remède.
Je n'ai qu'une seule vie.
Chaque jour cette pensée m'obsède.
Je n'ai qu'une seule, qu'une seule vie"

Désolé pour le précédent message. C'était un ras-le-bol. Un coup de tête à balayer. J'ai pas voulu être blessant et si je l'ai été, je m'en excuse.

Buzz, le 2010-05-04