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C'était l'autre gros choc des huitièmes de finale après la rencontre en l'Allemagne et l'Angleterre. On peut d'ailleurs faire le parallèle avec ce match.

La ligue espagnole, comme la ligue anglaise, on la connait. La Liga est l'un des meilleurs championnats d'Europe voire du monde. Il regroupe les deux plus grosses écuries européennes : le FC Barcelone et le Real Madrid. Ce n'est donc pas étonnant de voir 90% de l'équipe type composé de joueurs de ces deux clubs.
En face, la Liga Sagres n'est pas aussi prestigieuse mais regorge de talent. C'est pourquoi la Ligue 1 jette souvent un œil chez ses voisins portuguais. Souvenez vous l'été dernier, les transferts d'Aly Cissokho, Lucho Gonzalez et Lisandro Lopez ont fait un bien fou à nos deux Olympiques, lyonnais et marseillais. D'ailleurs, ils n'hésitent pas à y retourner pour leur mercato (Bruno Alves à Lyon, par exemple).

Oui mais voilà, quand vous avez une équipe aussi soudée que l'Espagne avec des joueurs qui se connaissent presque par cœur entre eux, il faut être sacrément impressionnant ou avoir une chance en or. Ce que n'a pas raté la Suisse qui a remporté le match de poule (1-0). Les Portugais, eux, n'ont perdu aucun match dans leur groupe mais on a vu une équipe limitée face à une grosse écurie, notamment le Brésil.

C'est d'ailleurs une équipe portugaise sans ambition qui ont évolué pendant 90 minutes. Pourtant les quelques rares contres qu'ils ont mené auraient pu faire croire à une volonté de gagner mais ils n'ont pas su metre le pied sur le ballon. Un ballon qui a parcouru les pieds espagnols en long en large et en travers. Une maitrise de la balle, une qualité technique qui n'a pas permis en première mi-temps de trouver la faille dans les rangs très resserrés de l'adversaire. Il a fallu l'entrée de Llorrente à la place d'un Fernando Torres bien pâle pour ranimer le secteur offensif de la Furia Roja. Le nouvel entrant a gêné par son gabarit et son jeu de tête. Ce qui a permis a David Villa d'être plus libre et de se faufiler côté gauche et de profiter d'une belle talonnade de Xavi pour buter sur Eduardo dans un premier temps puis de le lober avec une balle piquée qui va taper sur la barre et finir au fond des filets. Le portier portugais n'a rien à se reprocher tellement il a été bon dans son but. Mais le malheureux a encaissé le seul but du match qui permet à l'Espagne de poursuivre l'aventure et d'affronter le Paraguay au prochain tour.

Sport, le 2010-06-30