Vincent, la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à dîner chez Élisabeth et Pierre, sa sœur et son beau-frère, il y retrouve Claude, un ami d’enfance. En attendant l’arrivée d’Anna, sa jeune épouse éternellement en retard, on le presse de questions sur sa future paternité dans la bonne humeur générale... Mais quand on demande à Vincent s’il a déjà choisi un prénom pour l’enfant à naître, sa réponse plonge la famille dans le chaos.
Pas vraiment à la mode en ce moment, le cinéma français souffre énormément face à l'industrie holywoodienne. Cela n'empêche pas certain bon cru.
Dans une ambiance un peu bobo, Le Prénom joue sur une rythmique des dialogues dans laquelle les musiciens sont Patrick Bruel et les sosies de Stéphane Guillon (Charles Berling) et mon ancien prof de javascript (Guillaume De Tonquédec). Des répliques franches, amusantes et naturelles loin des épisodes de Julie Lescaut auxquels on se rapporte lorsqu'on parle de production française.
Une mise en scène qui rappelle drôlement le dernier Roman Polanski, Carnage. J'ai trouvé le challenger français plus fluide (décomplexé par la barrière de la langue, peut-être) et sonnant plus vrai.
- c'est fluide, sonne vrai, plaisant
- Patrick Bruel, Charles Berling, Guillaume De Tonquédec, Valérie Benguigui et Judith El Zein
- une fin moins inspirée
On rigole du début à (presque) fin. Des bobos et des mimiques qui nous agacent donc forcément drôle.