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Finale Coupe de France 2012

Nombreux étaient les supporters de l'US Quevilly à avoir fait le déplacement contrairement aux Lyonnais désabusés de la première finale perdu face à Marseille deux semaines plus tôt. C"était donc une marée jaune qui inondait le Stade de France samedi soir. Des Quevillais pas très fair-play à mon goût n'hésitant pas à huer les vainqueurs ayant fait une haie d'honneur à leur malheureux adversaire et ayant soulevé la coupe avec le capitaine de l'équipe amateur, Beaugrard.

Le jeu

Contrairement à la finale de la Coupe de la Ligue, Lyon a tenu à mettre les pendules à l'heure. Entreprenant les hommes de Rémi Garde ont commencé fort en prenant le jeu à son compte en lançant des offensives. C'est d'ailleurs dans cet optique là que l'entraineur des Gones a choisi de titulariser le quatuor Gomis - Lisandro - Lacazette - Gourcuff. Ceux-ci ce sont montrés percutant dès le début du match. Lisandro, sur une tête ratée d'un défenseur, contrôle du bout du pied et enchaîne avec une frappe qui vient faire trembler le montant gauche (12e). La seule frappe quevillaise en première mi-temps est à créditer de Jouan à la 14e minute, au dessus. Dans la foulée Dejan Lovren se blesse au pied droit et doit sortir sur civière, coup dur pour Lyon.
Mais tout s'emballe à la 24e quand Lacazette dribble 2 défenseurs, puis le gardien en repiquant dans l'axe, frappe du pied gauche mais c'était sans compter sur Weis qui sauve sur sa ligne. Mais les Rhodaniens ne s'arrêtent pas là et continue de pousser. A la 28e, sur une faute sur Gourcuff, Lacazette hérite du ballon côté droit, devance la sortie du gardien qui n'ose pas mettre les mains. Le jeune Lyonnais se retourne et centre deuxième poteau pour Lisandro qui propulse le ballon au fond du but.

Après, comme d'habitude, l'OL a reculé et a laissé le ballon à son adversaire qui s'est montré de plus en plus entreprenant, surtout au retour des vestiaires. Mais Quevilly, a produit beaucoup de déchets techniques en cherchant des gestes compliqués et en lançant de longs ballons perdus dans les bras de Lloris ou en 6 mètres. Peu à peu, ils ont commencé à étirer le jeu sur les côtés mais n'ont pas réussi à centrer ou à rentrant dans l'axe bloqué par une défense solide et compacte. Poussé par un public vaillant, Quevilly a pourtant cherché la faille jusqu'à la fin comme sur une frappe de Laup qu'Hugo Lloris repousse sur sa barre transversale. Mais surtout, cela a créé des espaces derrières laissant Gomis, Briand ou encore Gonalons quelques tentatives malheureusement infructueuses.

L'homme du match

J'aurais eu tendance à citer l'arbitre de la rencontre, Mr Piccirillo. Sifflé lors de la remise des médailles, le quatuor arbitral a été très mauvais. A tel point que certains supporters de Quevilly n'ont pas hésité à scander : L'arbitre, Enculé. Ils ont oublié pas mal de fautes et surtout deux hors-jeu lyonnais qui, heureusement, n'ont amené aucun but.

Cependant, le vrai héros se nomme Lisandro Lopez. L'argentin pas très convaincant ces dernières semaines continue de marquer des buts importants. Agressif dans le bon sens du terme, il n'a rien laché même s'il a été positionné à gauche de l'attaque, un poste qu'il n'apprécie pas particulièrement.

Très bon la première mi-temps, l'OL a laissé le jeu à son adversaire qui aurait pu sortir son épingle du jeu s'il n'avait pas trop souvent cherché à jouer dans la profondeur aussi bien en l'air qu'à terre. Un trophée qui ravira Jean-Michel Aulas sevré durant 3 ans, l'ère Puel.

PS : Je sais, on ne voit rien sur la photo postée. C'est juste pour dire que j'y étais

Sport, le 2012-04-29