Première des deux finales de l'OL, les deux équipes arrivent sur Paris dans des conditions différentes. L'OM trainent une incroyable série de 13 matches sans victoire dont 12 défaites alors que l'OL se lance dans la course à la Champion's League.
Arrivé au stade vers 20h, l'ambiance festive était là avec une affiche délicieuse.

Le jeu

Il a fallu une mi-temps pour voir le match s'animer. Lors de la première période, les 22 acteurs se sont longtemps observé et n'ont pas réussi à enchainer. Un jeu haché devant des défenses bien resserrées à l'image d'un Nkoulou intraitable devant Gomis. Dans le petit jeu du plongeon, avantage Marseille.
Après la pause, ce sont les Marseillais qui se lancent vers l'avant, les Lyonnais jouant le contre comme en atteste la composition de l'entraineur rhodanien Rémi Garde : Jimmy Briand et Michel Bastos titularisés sur les côtés. Marseille joue sur un 4-3-3 bien connu. Valbuena se positionnant derrière Rémy à la pointe et A. Ayew - Amalfitano sur les côtés.
D'ailleurs, c'est ce dernier qui amène la plus grosse frayeur sur le camp lyonnais avec une tête repoussé par Lloris sur son montant droit.
C'est lors de la prolongation qu'on va avoir plus d'envie et de jeu. Notamment des joueurs de la cannebière. Deschamps fait rentrer Brandao, l'homme qui a violé une femme, est parti se réfugier au Brésil et qui devient l'homme providentiel dans le club sudiste. Le brésilien va offrir la coupe de la ligue à son club sur un centre de Cheyrou, moins en vue mais toujours aussi précieux.

L'homme du match

Malgré le but de Brandao, l'homme du match me semble être Nkoulou. Solide, il a totalement effacé Gomis dégouté. Obligé d'aller titillé Mbia à la place.
En face, Kallstrom illustre parfaitement le match transparent de son équipe.

120 minutes. Un but. 60€. Bref, j'ai été à la finale de la Coupe de la Ligue 2012