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Possessions

Synopsis :
Marilyne et Bruno Caron arrivent dans un village de montagne pour emménager dans un chalet qu’ils ont loué à Patrick Castang, promoteur et propriétaire de nombreuses habitations dans la région. Contents de quitter le nord de la France pour démarrer une nouvelle vie, ils acceptent sans sourciller quand Castang leur annonce qu’il va les loger momentanément dans un autre chalet de grand standing car le leur n’est pas terminé. S’ensuivra alors une succession de déconvenues qui va les conduire à déménager de nombreuses fois, avec le sentiment grandissant d’être traités sans aucune considération, alors même que les Castang multiplient patiemment et avec bienveillance les efforts envers eux. Les relations entre les deux familles vont se tendre. Bruno et Marilyne Caron ne supportent plus d’avoir sous leurs yeux le bonheur et l’abondance de biens des Castang.
Leur amertume, alimentée par la jalousie, l’envie et la frustration, finira par devenir de la haine.

Mon avis :
Jérémie Renier, de deux ! On retrouve le blondinet dans un rôle beaucoup moins glamour que dans Cloclo. Il incarne ici un mécano pas très réglo qui décide d'habiter à la montagne avec sa famille dans un chalet. Un personnage pas facile, mais qu'il a réussi à mettre sur pied aux côtés de Julie Depardieu, sa compagne, Alexandra Lamy et Lucien Jean-Baptiste, ses propriétaires, tous très bons dans leur rôle respectif.
Là où le film pèche, c'est dans la construction et dans sa profondeur. Si l'intrigue est claire, une famille baladée par ses propriétaires, on en voit pas le bout et ce, même si on sait/sent comment ça va se terminer. On a le souci d'être complet et de vouloir vraiment montrer la longue descente aux enfers, l'accumulation et l'énervement grandissante de la famille. On comprend que ça bouillone mais on ne le ressent pas.
La scène "finale", fatidique, est brève. La fin est brutale.

J'ai aimé :
- Julie Depardieu, Alexandra Lamy et Lucien Jean Baptiste dans leur rôle respectif
- un malaise et une tension grandissants

J'ai moins aimé :
- Jérémie Renier, moins transcendant que dans Cloclo, dans un rôle difficile
- les passages trop longs, les passages trop courts
- une intensité plutôt faible

Ma note : 3/10
Tous les éléments sont là pour un bon film mais la réalisation n'a pas réussi à m'emballer. Je n'ai pas pris alors que l'intrigue était toute faite.

Film, le 2012-03-19