Synopsis :
A la suite d’un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison. Bref la personne la moins adaptée pour le job. Ensemble ils vont faire cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les costumes et les bas de survêtement… Deux univers vont se télescoper, s’apprivoiser, pour donner naissance à une amitié aussi dingue, drôle et forte qu’inattendue, une relation unique qui fera des étincelles et qui les rendra… Intouchables.

Mon avis :
J'ai toujours eu du mal avec les films recevant de bons critiques. Peur d'être déçu. Tantôt trop proche de la banlieue, tantôt trop perché dans les hautes sphères du cinéma.
Mais Intouchables sait se distinguer pour tout public. Alors effectivement, on reprend le grand classique du clash entre les classes sociales avec deux très bons représentants : Omar Sy, son sourire irrésistible, et François Cluzet, son visage serré, sérieux, la classe.
Le film ne tombe absolument pas dans la pitié. D'ailleurs, l'handicapé Philippe le dit lui-même. Ce n'est pas de la pitié mais d'être considéré comme un être comme les autres. Driss, inarrêtable, rit de son handicap, sans aucun scrupule, et on aime ça. Lui et ses idéaux vont redonner confiance à l'aristocrate, le redonner un nouveau souffle, une nouvelle vie.

J'ai aimé :
- le duo Omar Sy / François Cluzet, complice
- on rigole tout du long
- on ne tombe pas dans la pitié agaçante

J'ai moins aimé :
- Omar Sy sans son sourire

Ma note : 8/10
Ce n'est pas vraiment un film touchant mais un film vrai. Un long métrage qui ne veut pas inspirer la pitié mais qui veut transmettre une note positive dans un monde qui s'écroule.