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Poulet aux prunes

Synopsis :
Téhéran, 1958. Depuis que son violon tant aimé a été brisé, Nasser Ali Khan, un des plus célèbres musiciens de son époque, a perdu le goût de vivre. Ne trouvant aucun instrument digne de le remplacer, il décide de se mettre au lit et d'attendre la mort. En espérant qu'elle vienne, il s'enfonce dans de profondes rêveries aussi mélancoliques que joyeuse, qui, tout à la fois, le ramènent à sa jeunesse, le conduisent à parler à Azraël, l'ange de la mort, et nous révèlent l'avenir de ses enfants... Au fur et à mesure que s'assemblent les pièces de ce puzzle, apparaît le secret bouleversant de sa vie : une magnifique histoire d'amour qui a nourri son génie et sa musique...

Mon avis :
Le film pose dès le départ les bases : on joue sur la dérision, des scènes animées, drôles. Seulement voilà, les réalisateurs Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud misent sur un découpage par date qui souligne davatange un travail séquencé, découpé, difficile à regarder.
Pourtant, l'histoire est belle. Les appartés dans le passé ou le futur explique la descente aux enfers du musicien. On a pas assez insisté sur le côté magique de ce conte, notamment via le personnage incarné par Jamel Debouzze. Ou trop, décridibilisant les passages clés.

J'ai aimé :
- le côté dérisoire, les hyperboles
- une belle histoire malgré un personnage principal aigri

J'ai moins aimé :
- des idées mais mal réalisées, mises en scène

Ma note : 6/10
J'avoue être déçu. Non pas par la très belle histoire mais par la réalisation globale. J'ai trouvé que ça manquait de justesse, d'équilibre dans l'utilisation des effets. Le récit s'en retrouve haché pour finir avec un dénouement un peu poussif.

Film, le 2011-11-04