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Les marches du pouvoir

Synopsis :
Stephen Meyers est le jeune mais déjà très expérimenté conseiller de campagne du gouverneur Morris, qui se prépare pour les élections à la présidence américaine. Idéaliste et décidé à faire honnêtement tout ce qu’il peut pour faire gagner celui qu’il considère sincèrement comme le meilleur candidat, Stephen s’engage totalement. Pourtant, face aux manipulations et aux coups tordus qui se multiplient vite, Stephen va devoir faire évoluer sa façon de travailler et de voir les choses. Entre tentations et désillusions, les arcanes du pouvoir le transforment…

Mon avis :
On commence à s'habituer à Ryan Gosling, sa confiance, son visage calme, son accent canadien. D'ailleurs, son rôle dans Les marches du pouvoir n'est pas anodin et même très symbolique. George Clooney au sommet du monde du cinéma et lui qui doit faire ses preuves et gravir les échelons, bousculer la hiérarchie.
Le film tourne autour du monde cruel de la politique. Stephen Meyers (Ryan Gosling) participe à la primaire démocrate aux côtés du candidat, le gouverneur Mike Morris (George Clooney) avec l'aide du directeur de campagne, son ami Paul Zara (Philip Seymour Hoffman). Naïf et idéaliste, il se donne à fond pour Mike Morris pensant qu'il est le candidat qui va changer le monde. Très américanisé avec des meetings de feu et des arrangements entre politiciens à gogo, ce drame reste toutefois très posé à l'image de son acteur principal, loin des courses effrénées de La firme, par exemple. Mais Stephen va vite se rendre compte qu'il va devoir bousculer du monde pour se faire une place dans un milieu loin d'être aussi propre qu'il pensait.

J'ai aimé :
- Ryan Gosling la force tranquille, George Clooney la classe, Philipp Seymour Hoffman la maitrise
- Le monde de la politique américaine

J'ai moins aimé :
- la naïveté de Stephen Meyers, ses idéaux

Ma note : 8/10
De bons acteurs, un film assez propre, calme mais il manque cette petite étincelle dans ce condensé de la politique américaine. Ce qui m'étonne, c'est qu'à trente ans, Stephen Meyers passe pour un gamin qui découvre l'intransigeance de son milieu. Comme désabusé à la fin, il fixe le sol afin de tourner la page et commencer une nouvelle aventure.

Film, le 2011-10-29