Synopsis :
Un jeune homme solitaire, "The Driver", conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant - et au volant, il est le meilleur ! Shannon, le manager qui lui décroche tous ses contrats, propose à Bernie Rose, un malfrat notoire, d’investir dans un véhicule pour que son poulain puisse affronter les circuits de stock-car professionnels. Celui-ci accepte mais impose son associé, Nino, dans le projet.
C’est alors que la route du pilote croise celle d’Irene et de son jeune fils. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus seul.
Lorsque le mari d’Irene sort de prison et se retrouve enrôlé de force dans un braquage pour s’acquitter d’une dette, il décide pourtant de lui venir en aide. L’expédition tourne mal…
Doublé par ses commanditaires, et obsédé par les risques qui pèsent sur Irene, il n’a dès lors pas d’autre alternative que de les traquer un à un…
Mon avis :
Les critiques sont très bonnes autour de ce film d'action et j'ai voulu savoir pourquoi.
Le début donne déjà le ton, le rythme. Les bruits sont distillés, loin des brouhahas habituels surchargeant les oreilles. Le silence est d'or et chaque son est une signature spécifique. Froid, net, précis comme le personnage principal (qui n'a d'ailleurs pas de nom dans le film) interprêté par Ryan Gosling.
Loin de ses techniques de drague dans Stupid, Crazy, Love, le "Driver" parle peu mais agit bien. Bon ses poses devant la fenêtre sont un peu too much mais ses paroles, rares, nous laissent sans voix. Et ce même si ce ne sont pas de superbes tirades. Son mutisme fait de lui un personnage charismatique. Mais il sait aussi pleurer. Définitivement, il est plus convaincant que Daniel Craig.
J'ai aimé :
- Ryan Gosling, dans un nouveau registre à la fois impassible et émouvant
- un film calme avec des temps forts qui fait monter l'adrénaline et l'hémoglobine
- un bon casting : Carey Mulligan, Oscar Isaac et Ron Perlman notamment
J'ai moins aimé :
- Christina Hendricks pas très bien proportionnée
Ma note : 8/10
Une véritable expérience visuelle et sonore que nous propose Nicolas Winding Refn. Le battage médiatique/bouche-à-oreille a un peu gâché mon plaisir.