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Dead Island, le test

En mai dernier, je postais le trailer émouvant de Dead Island le nouveau jeu de zombie développé par Techland et édité par Koch Media. D'ailleurs, je crois qu'on retrouve cette joyeuse famille au début du jeu. Magnéto :

L'île de Banoï, paradisiaque ou démoniaque ?
Ca m'avait déjà fait saliver. Une île paradisiaque infestée de zombies. Qui l'eut cru ? Exit, l'ambiance classiquement sombre, place au soleil et au farniente. Vous l'aurez compris, on mise moins sur l'ambiance glauque mais sur les effets de surprise, de masse : le défoulement à l'état pur. Ca n'empêche pas d'avoir quelques moments de frisson, d'entendre des bruits suspects, de descendre dans des toilettes souterraines, d'avoir des trainées de sang, mais avec parcimonie.
Pour l'histoire, vous incarnez un rescapé qui, apparemment, est immunisé contre les morsures de génial. Alors on vous balade à droite, à gauche pour effectuer les sales besognes et trouver amis et famille. Vous parcourez alors l'île en dégageant les morts-vivants de votre chemin pour mener à bien vos missions. On peut noter aussi pas mal d'humour dans les décors :

piscine de sang mazombie

Bon, comment on dégomme du zombie ?
On utilise la gachette pour les combats et les autres boutons pour les actions plus basiques : la croix pour sauter, carré pour les actions diverses comme ouvrir une porte, fouiller un corps etc ... (touches PS3). Ce qui est étonnant, c'est que le jeu tourne un peu comme un RPG à l'ancienne. Vue à la première personne avec barre d'endurance. Ca m'a rappelé Oblivion. Quand vous sautez ou frappez, vous usez de votre barre d'endurance. Du coup, quand vous martelez un zombie et que vous en avez un autre qui vous tombe derrière, vous êtes mal. Heureusement que vous pouvez les repoussez (L2).
Je trouve que le changement d'armes (R2) est plutôt mal exploité. On préconfigure de 2 à 6 armes et pour passer du baton au couteau de boucher, on passe par la batte de baseball, la clé anglaise et autre planche cloutée. Faut pas être trop regardant avec quoi on tape les morts-vivants. En même temps, tant que ça fait mal ...
Du coup, pour ajouter une arme dans cette liste, il faut aller dans le menu du jeu (select), naviguer pour arriver dans l'onglet inventaire, celui-ci en vrac mais qu'on peut ensuite filtrer. Dans ce même menu, on a les quêtes principales, secondaires, continues, terminées. Classiquement, lorsque vous sélectionnez une quête, cela vous indique où aller sur la carte. Pas toujours mais c'est pratique. La carte globale de l'île est un peu mal foutue, d'ailleurs. Les itinéraires de quête sont représentés par des poitillés blanc sur fond blanc : pas cool. Et on peut pas voir la totalité de l'île, c'est peut être fait exprès d'ailleurs.
A noter un mode multijoueur, disponible peut être qu'à partir de la sortie. Ouais, je suis VIP, je l'ai eu (un peu) avant sa sortie officielle ce vendredi.

Les zones d'ombre
Mais comme tout jeu, il y a des points négatifs à rapporter. Déjà, je sais pas si c'est ma console ou le jeu, lui même, mais j'ai des gros coups de lag. Forcément lors des assauts zombie, c'est pas pratique. Et de façon globale, c'est très désagréable.
Ensuite, les différentes missions à accomplir commence à être répétitive. Ok, elles sont variées dans le contenu mais récupérer une mission auprès d'un survivant, parcourir toute l'île pour la mener à bien et revenir, ça devient un poil rasant à force.

A prendre ou à laisser ?
C'est un jeu tout public. Pas si flippant, un peu crade, mais carrément défoulant. Et c'est ça qu'c'est bon ! A prendre.

Jeux, le 2011-09-07