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Un café froid et amer

C'est Tipa qui m'a poussé à écrire à nouveau des articles sur moi. Il parait que ça intéresse davantage que les films que j'ai vus.

Comme beaucoup d'étudiants, j'ai effectué ma rentrée en cette fin de semaine. Réveil à 7h30, je me suis arraché du lit à 8h15. Un véritable déchirement pour ce vendredi matin. Je me dis que j'ai eu la bonne idée de reprendre en fin de semaine, ça m'a permis de goûter un peu de ce dur retour à la réalité et de m'y remettre complétement après le week-end.

Si j'ai eu temps de mal à me lever c'est que j'ai passé de très bonnes vacances. Départ à Auxerre avec Flo, Jérémy et Albert. Un détour à Troyes pour voir Nathalie, Johanne et Cathie. Une journée à Disneyland avec Nono, Jess, Albert, Jérémy, Lionel et sa copine. Et enfin, un voyage à Lyon où j'ai revu Stéphane et Lony. Je ne me suis pas ennuyé et ils ont presque réussi à me faire oublier ce voyage avorté au Japon.
C'est donc après deux semaines que je suis retourné au travail. Deux semaines et non deux mois de vacances. Mr Vartaniantz, mon professeur d'histoire lors de ma dernière année au lycée nous avait sorti une fois : "Vos plus belles années sont celles du lycée". On lui avait ri au nez. On était des rebelles, des incompris, des fashions au-dessus des charabias d'un vieux fonctionnaire. Mais au fond, je le comprenais. Je me suis mis à la place de cette homme qui était entré dans les rangs de la vie professionelle et qui revenait chaque année au lycée en repensant à, qui sait, son heure de gloire. Du moins, un temps où il était plus frais. Le temps n'est pas encore venu pour moi de faire le bilan mais deux mois de vacances, c'était quand même plaisant.

Je ne suis pas fan du café, mais j'en prends pour me redonner du peps. Pas trop, parce que cela me rend nerveux, tremblant, irrité et irritable. Ca marche plus ou moins. Ou peut être que c'est dans ma tête. En tout cas, ce qui est sur c'est que lorsque vous buvez un café froid et amer, et je parle pas de frappuccino, cela vous rend encore plus fatigué et donc encore plus sensible. Dans le mauvais sens du terme évidemment.
En fait, je peux assimiler le café aux personnes qui m'entourent. Lorsqu'elles sont agréables, la plupart du temps, ça me remonte le moral. A l'inverse, si elles me sont désagréables, je m'en retrouve bouleversé et je deviens moi-même amer. Blasé comme diraient les d'jeun's. Je pense que c'est ce qui nous rend un peu tous sur la défensive. La peur d'être rembarré à nouveau. Et inconsciemment, on propage cette négativité.

Il faut alors savoir rebondir, digérer la claque et repartir de l'avant. Avec le même sourire niais mais communicatif. Parce que notre impact sur la société et sur notre environnement et plus important qu'on ne le pense. Un bonjour mélodieux va peut être apaiser votre interlocuteur et rendre la conversation plus fluide. Un bonjour sec peut induire un échange froid.
Pendant longtemps, j'ai été blasé et agressif et je suis conscient d'avoir affecté pas mal de monde. Mais aujourd'hui, j'ai envie d'être "bon et con“, de diffuser du soleil dans nos coeurs (sourire). Les mauvaises langues diront que c'est de l'hypocrisie, moi je vois ça comme la méthode Coué.

Vie, le 2011-09-03