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La Piel que Habito

Synopsis :
Depuis que sa femme a été victime de brûlures dans un accident de voiture, le docteur Robert Ledgard, éminent chirurgien esthétique, se consacre à la création d’une nouvelle peau, grâce à laquelle il aurait pu sauver son épouse. Douze ans après le drame, il réussit dans son laboratoire privé à cultiver cette peau : sensible aux caresses, elle constitue néanmoins une véritable cuirasse contre toute agression, tant externe qu’interne, dont est victime l’organe le plus étendu de notre corps. Pour y parvenir, le chirurgien a recours aux possibilités qu’offre la thérapie cellulaire.
Outre les années de recherche et d’expérimentation, il faut aussi à Robert une femme cobaye, un complice et une absence totale de scrupules. Les scrupules ne l’ont jamais étouffé, il en est tout simplement dénué. Marilia, la femme qui s’est occupée de Robert depuis le jour où il est né, est la plus fidèle des complices. Quant à la femme cobaye…

Mon avis :
La bande annonce nous a agacé par sa musique, par son mystère, par son côté scabreux. Un film qui transforme Antonio Banderas de l'homme sexy au docteur foldingue. Un thriller très bien construit qui garde le suspens jusqu'à la fin. Aussi choquant qu'admirable, Pedro Almodovar a su repousser les limites bioéthiques et de l'obscénité.

J'ai aimé :
- Antonio Banderas, dans un autre registre, beaucoup plus sombre
- Elena Anaya, sublime, à l'école des femmes
- Des scènes chaudes, osées, une éthique bafouée, un spectateur retourné

J'ai moins aimé :
- dommage que les certaines scènes ne soient pas plus explicites
- de l'espagnol, beurk !

Ma note : 10/10
J'aime beaucoup le cinéma italien mais Pedro Almodovar a donné un coup de fouet au cinéma espagnol en signant un thriller parfait. A voir absolument.

Film, le 2011-08-19