Synopsis :
Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.

Mon avis :
Je suis toujours resté sur la version de Tim Burton, décevante, le premier film devant lequel je me suis endormi. Du coup, c'est un peu à reculons que je suis allé voir ce volet. J'avais peur de tomber dans le film d'action classique opposant les humains aux primates. Ici, Rupert Wyatt a voulu donner un côté plus humain aux singes, jouant sur les émotions, l'affection ou la haine entre les espèces. Avec énormément de clichés, comme le soulèvement des singes face à leurs geoliers, la compagnie américaine qui compte se faire de l'argent grâce au remède testé sur les chimpanzés.
Au final, le film s'en sort plutôt bien avec un détachement de l'histoire que l'on connait : les Hommes soumis aux singes. Et dans un registre plus dramatico-sentimental plutôt que action-science fiction.
James Franco retrouve le rôle de scientifique un peu paumé qu'il avait dans Spiderman, sans le côté démoniaque. Et sans le côté loufoque de 127 jours.

J'ai aimé :
- Des singes "humains"
- un détachement par rapport à la version science fiction que l'on connait

J'ai moins aimé :
- la modélisation des visages pour rendre les primates plus humain, c'est trop flagrant
- trop de clichés

Ma note : 7/10
J'ai été agréablement surpris. On prend énormément de recul par rapport à ce qu'on peut attendre du titre La Planète des Singes. On reprend les bases et on est pas trop perdu, un peu comme ce qu'avait fait Star Trek récemment.