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Bon, j'arrête les conneries. Je me pose et je réfléchis précisément à mes maux. Alors oui, j'ai du mal à trouver ma place. En même temps, c'est un choix. Rien ne me convient. Je suis pas un gossip boy, un fanboy, un gameboy. Je fais semblant de m'y intéresser pour être dans le coup, pour suivre le mouvement. Parce que quand t'es largué, t'es exclu. C'est un effet pervers de groupe. On ne peut pas compter sur nos seules qualités intrinsèques pour être quelqu'un de bien et se sentir bien. Alors bien sur, je suis intégrable. Je sais rebondir, je sais feinter l'intérêt. Mais au bout d'un moment, je sature de devoir supporter ce qui ne me ressemble pas, ce que je n'approuve pas. J'ai des idéaux. Je suis un idéaliste. Est-ce que ça va à l'encontre de la réalité ? Est-ce que c'est justement ce conflit qui me ronge ? Ma raison contre la réalité ? Peut être bien ...

Toujours est-il que je me suis rendu compte que le travail a un effet indésirable chez moi. Je l'ai dit précédemment : en semaine, je  vais au travail, je rentre, je vais parfois au cinéma, je joue, je mange et je dors. Et ainsi de suite. C'est un rythme assez "aliénant". J'en souffre. Je suis encore jeune dans le monde dit actif. Alors on a beau se plaindre des cours, mais on voit des têtes, on a des heures flexibles, on fait des rencontres. Profitez en, parce qu'ici, c'est l'enfer.

Je m'explique la vague de suicide qu'il y a pu y avoir chez Renault (me semble-t-il). Je suis totalement zombifié et j'ai besoin de sortir de ce cercle vicieux.

Buzz, le 2010-06-10