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Quand j'étais petit, ma mère me disait qu'un Homme ayant fait le mal toute sa vie ira en enfer. Un juste équilibre des choses, du karma. Pendant un moment, j'ai suivi cet enseignement. Mais très vite, je me suis rendu compte qu'être trop gentil, ça ne paie pas. Être méchant non plus, remarque. Mais au moins, on ne se prive pas de dire ce que l'on pense, ce qui doit sortir. Surtout, très jeune, j'ai réalisé qu'il n'existait pas d'Instance Supérieur qui offrait une vie saine aux gens bien. C'est du moins, ma croyance. Et vous êtes libre de penser ce que bon vous semble.
Surtout, quand j'étais gamin, il m'est arrivé un évènement assez marquant lorsque j'avais 5 ans. Pendant pas mal d'années, je me suis demandé pourquoi moi, pourquoi quelqu'un qui n'avait rien fait de mal. Je me suis relevé. Plus fort de cette mésaventure.

L'une de mes spécificités que je ne m'explique pas, c'est ma facilité à sympathiser avec les gens. Même si le monde du net a permis à l'Homme de franchir les limites de la timidité (dans une certaine mesure), je pense que j'ai pas trop de mal à être à l'écoute des gens et à m'attirer les faveurs des gens ou bien le contraire. Au fil des années, je me suis entouré de nombreux amis : ceux que je vois moins, ceux que je vois régulièrement, ceux avec qui je discute régulièrement sur Internet, ceux que j'ai connu sur Internet bref ... un joli petit monde qui éprouve une sympathie envers moi. Et mine de rien, ça fait du bien de se sentir apprécié.

On m'a dit qu'un anniversaire n'avait rien de particulier. Je pense que ces gens là sont dans l'obscurité. Moi, je vois à travers les regards des gens qui me portent un toast de l'affection, de la tendresse. Quelque chose d'apaisant. 
J'ai passé une dure semaine. Après une nocturne où je suis arrivé en finale d'un tournoi physique, j'ai pas réussi à trouver un rythme normal. Décalé, j'allais au travail épuisé et pas forcément d'humeur à supporter la pression ambiante. Heureusement, cette fin de semaine a été meilleure. J'ai retrouvé un cycle adapté et une confiance à toute épreuve.

J'avais décidé de rejoindre un ami après le boulot ce vendredi (hier) mais dans la salle de jeux que je fréquente, j'ai croisé d'autres amis qui m'ont demandé de les suivre. J'avais compris. Paradoxalement, c'est lorsque les gens sont mystérieux que leurs intentions sont transparent. Toujours est-il que j'ai apprécié d'avoir à ma table Stephen, Cassandre, Mathieu, Julien, Nicolas, Manon, Sarah, Mary Gauthier et sa copine, Emilie. Pour le coup, j'avais laissé derrière moi Nordine et Jessica. Je suis désolé. C'est pas la première fois qu'on les abandonne, les pauvres. J'imagine que d'autres devaient être présent et qu'ils n'ont pas pu venir. Tant pis, ça sera pour la prochaine fois.

S'il y a une vingtaine d'années, j'étais au fond du trou, aujourd'hui, j'ai repris des couleurs. 

Thanks to you.

Vie, le 2010-06-05