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Depuis quelques temps, je n'arrive pas à dormir correctement. A cause d'histoires. La méchanceté d'abord. Celle de mes propos. Ma façon de me moquer ouvertement des gens. Ce sont des piques par-ci, par-là qui peuvent déplaire. Qui ont déplu. Hier, j'étais encore le grand défenseur du respect des plus faibles, aujourd'hui je suis le grand artisan de cette gestapo. Je ne saurai vous dire ce qui a changé. Un effet de groupe peut être. Toujours est-il que j'avais besoin d'exprimer le fait que je n'appréciait pas les manières, les façons d'être d'une personne.

Certains diront que je suis hyprocite. Je n'aime pas ce mot décrivant l'incapacité de passer outre les remarques d'autrui. Pour moi, ça exprime aussi de la déception. Une confiance placée et qui n'est pas retournée. Mon sentiment à l'égard de cette mésaventure est la colère. Je ne peux expliquer mon comportement. Je la déplore et la regrette. Mais si la manière n'était pas très diplomate, le fond de ma pensée y était.

Dans cette bataille tout le monde lâche des obus afin de détruire les défenses adverses. On m'a confirmé que mon ex avait couché avec un pote bête comme ses pieds. Et même si je me refuse à m'emporter par la colère, ça me dérange. Parce que ça bouleverse mes idéaux. Seulement, j'ai appris lors de mes années d'existences que la colère ou la déception résulte d'une inadéquation entre notre conception des choses et la "réalité".

La réalité, c'est que tout le monde est différent et que tout le monde à des idéaux différents. Si pour certains la droiture est de dire la vérité en face, pour moi c'est d'avoir une certaine "morale dans ses relations". Et même en écrivant ces derniers mots, je ne me trouve pas du tout crédible. Parce que l'éthique ou la morale de chacun diffère. Et je ne le sais que trop bien. C'est pour ça qu'au final, cette "relation" ne me blesse pas plus que ça. Ca me fait un peu flipper d'être dans l'incapacité de me mettre en colère. Parce que je sais pertinamment que ça va à l'enconre de mon code de conduite.

La vérité, ma vérité, c'est que plus rien ne me surprend. Je suis un peu désabusé, désillusionné. J'ai mes croyances et accepte celle des autres.

Vie, le 2011-04-10