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Que je rassure tous mes fans (comment ça j'en ai pas ?), Justin B. n'est pas mon idole. Je trouve juste ce titre aguicheur et vendeur vu la sortie récente du film.

Mon week-end a commencé jeudi. Je devais aller voir True Grit au cinéma avec Manon. On est parti à l'UGC d'Opéra, toujours plein à craquer. ce soir là n'échappa à la règle. On s'est décidé à reporter la séance et d'aller boire un verre au Cardinal. Là, on a croisé Nordine et Jessica avec qui on est allé mangé au Moutarde. Après rires et dégustation, on s'est arrêté à la boutique Evolution, fermée, mais bavant devant la vitrine de ce magasin de luxe. Notamment, sur un manteau. Par défi et par envie, je dis à Nordine que je le rejoindrai le lendemain avec l'un d'entre ceux de la vitrine.

Le vendredi, à midi, je quitte mes collègues pour aller acheter le fameux vêtement. C'était un manteau Hugo Boss ressemblant à celui que j'avais vu deux ans auparavant mais deux fois moins cher. Il en reste 3. Je demande conseil au vendeur concernant ma taille. Je ne la connais pas. Il m'évalue à 48. Mais il n'y a que des tailles 52 et 46. J'essaie la 46. Le manteau tombe pile poil. J'efface toutes mes craintes concernant un éventuellement grossissement. Au moment de payer, je demande s'ils acceptent le règlement par chèque. Le vendeur me répond que non. On essaie avec ma carte, une vieille VISA électron. Elle ne passe (évidemment) pas.
Ca me rappelle qu'il faut que j'appelle ma banque pour qu'ils m'envoient cette foutue carte VISA qui m'offrirait les portes ouvertes à mon compte, prison de mes sous qui ne demandent qu'à être dépensés.
Du coup, on essaie la moitié de la somme. Ca passe. L'autre moitié. Ca ne passe pas. Je vais retirer ce qui me reste à payer, boucle l'affaire et repars avec ce bout de tissu qui va me faire bouffer de la soupe et des pâtes pendant 3 mois. Mais qui me redonne le sourire. Après la ceintur et la cravate, j'ai le manteau Hugo Boss. So bling bling.

Le soir même, je me trimballe mon nouvel achat à travers Paris. C'était l'anniversaire de Daniel et sa copine Evy lui avait préparé une petite surprise. Elle est venue me chercher avec Kiet et Aleks à mon boulot. La classe. Puis direction chez elle pour le grand rassemblement. D'ailleurs, elle habite près de là où j'ai grandi. Ca a un peu changer avec de nouvelles structures, des bâiments reconvertis. Affalé devant la télé qui lui annonçait que d'ici le 8 mars il n'aurait plus accès aux missions de fin d'aprem devant lesquelles il était en perdition avant qu'on débarque. Plus tard, Stephen et les troyens nous rejoignent. Puis, on bouge vers la grande demeure de Logan.
On se ruine à coup de whisky, de vodka, bière, cul sec. La chaleur monte. Certain(e)s ne sentent plus le vent les souffler sur le visage, ne ressentent plus le froid. N'est-ce pas Nathalie ? Moi, juste assez pour être bien, comme on dit, voire même très bien. C'était la première fois que je voyais trouble et que je titubais. J'ai préféré ne pas trop bouger pour le pas me retrouver face contre sol.
Dans ces moments là, je me dis qu'il faut que je mémorise ces instants. Histoire de ne pas faire n'importe quoi et de garder en tête ce que j'ai fait de la soirée. Un peu comme pour immortaliser le moment, prendre une photo mentale de l'instant présent. La première fois que je me suis dit ça, c'était lors d'un voyage en Espagne. Juste avant de rentrer, encore à l'hotel, j'ai fixé une lampe et me suis promis de la garder en souvenirs. Si je ne me souviens plus trop de l'objet avec exactitude, je me rappelle du moment, de la silhouette et de tout ce qui l'entoure, le voyage.
Toujours est-il que j'ai fait l'apprenti DJ durant la soirée avec les gouts musicaux et surtout, les iPod/iPhone des autres. vers 5h du matin, je me décide à aller dormir. Au bout d'une heure, un mec débarque dans la chambre, allume la lumière, parle fort. Tout pour me désappointer. Vexé, je me lève pour aller voir ce que font les derniers survivants. Il joue à Just Dance. J'essaie une partie, me donnant à fond, mais l'alcool remonte et retourne mon ventre. J'ai limite envie de gerber mais je me retiens. Je vais me recoucher.
A midi, on déjeune avec les pizzas fraichement achetées. On décolle vers 13h30 en courant après les trains. Fatigué, je rentre chez moi, essaie de faire une partie de PES mais je lâche la manette après le premier match, remporté soit dit en passant.

Me voilà debout à 21h pour vous compter ma soirée. Je suis décallé et je vais encore avoir du mal au boulot la semaine prochaine. On se dit qu'on ne boira jamais plus autant mais j'avoue que ça m'a plu. Tant qu'on reste raisonnable et conscient.

Vie, le 2011-02-27