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Ca faisait un moment que j'attendais de poser une journée et c'est chose faite. La semaine dernière, j'ai décidé de prendre mon vendredi après-midi histoire de souffler un peu. Jeudi matin, je suis allé au travail et mon chef n'avait toujours pas validé. Je comptais lui en parler pour avoir ce délai obligatoire de 24h. C'était sans compter sur mon collègue qui a cru bon de le dire lui-même à mon supérieur. Ce dernier n'a pas apprécié et s'est montré mécontent. Moi, j'étais pas dans mon assiette. Ajouté à cela la fatigue et le stress et j'ai pas pu m'empêcher de relâcher mes larmes aux yeux. Après ça, j'ai décidé de me concentrer un maximum sur mon travail. Néanmoins, je pense commencer à regarder si des opportunités se présenteront qui puissent me faire évoluer comme je le souhaite.

Mais loin de me reposer ce vendredi pris, j'avais l'intention d'aller chez le coiffeur, d'aller faire du sport, aller acheter un bonnet au Levi's Store d'Etienne Marcel, de voir des amis pour aller au ciné voir Black Swan puis, boire un verre avec eux. Finalement, je ne suis pas aller au sport et je n'ai pas trouvé le couvre-chef que je cherchais. Mais c'est une deuxième moitié de journée chargée se terminant par un restaurant indien non prévu mais fort sympathique avec Nawel, Manon et Sarah. Florent est rentré après le ciné et le verre pour attraper un train. Ca m'a fait vachement de bien de les voir et d'évacuer un peu, voire énormément.

Le lendemain, je suis parti à la banque ouvrir un nouveau compte et avoir des nouvelles de cette foutue carte que je n'ai pas reçue. Je devais enchainer avec un Chibby's Diner mais ça a été annulé. Un peu de repos donc, mais pas beaucoup, devant la console à geeker Saw, le jeu sorti sur PS3. Dans un univers très sombre, je le trouve très flippant. C'est très prenant. Et puis vient l'heure d'aller à l'Epita pour la deuxième étape de la DDR League de la région parisienne.

Après les trente minutes de bus, j'arrive donc à l'école de geek. J'assiste à l'installation, un peu passif, de mon statut de non-staff de l'association de jeux musicaux, Orgames. Je suis là pour couvrir l'évènement en tant que consultant/animateur pour la chaîne TV associé, Orgames TV. Ca me permet de prendre du recul vis-à-vis de l'association. Je continue à suivre les débats internes maiis je n'y participe pas. Du moins, j'essaie. Ce n'est plus de mon ressort de donner mon avis dessus et je ne veux pas paraitre trop lourd en me montrant encore trop présent.

Toujours est-il que j'ai suivi les prestations de style et le tournoi score. Le premier nommé était un peu décevant. Pas beaucoup de participant et ce que j'ai vu ne m'a pas tellement emballé. Avec deux éliminations directes sur 5 joueurs, c'est énorme. Ensuite, en ce qui concerne le contenu même, j'ai trouvé que les joueurs l'ont pris à la légère. Manque de motivation.
Le second a été très intéressant. Et très long. C'est là où je suis intervenu. J'observais avec attention le passage des participants en décorticant leurs choix de musique et leurs prestations. C'est assez frustrant de vivre un tournoi de l'extérieur. J'ai toujours eu du mal de suivre une compétition après m'être fait éliminé mais là, toute la soirée, ça me démangeait. Ca s'est terminé vers une heure du matin. Le temps d'interviewer le carré final et je m'éclipse avec Stephen, Mathieu et Henri pour aller prendre le bus de 1'h58.

Il est 1h51 lorsque je vois un bus passé devant nos yeux, au bout de la rue. Je commence à douter, on accélère encore davantage le pas. Arrivé à la station, je me rends compte que mes craintes étaient fondé. Le dernier bus était à 1h48 et non à 1h58. Bredouille, on rebrousse chemin pour trouver un distributeur et appeler un taxi. En revenant à l'arrêt de bus, on croise un taxi. Le chauffeur pas vraiment agréable nous répond qu'il est en service mais qu'il attend son client. D'ailleurs un groupe venait de sortir d'un batiment. Dommage. On galère donc sur nos portable pour trouver le numéro d'une compagnie de taxi. C'est assez scandaleux qu'avec l'explosion de l'internet mobile, ce genre de service ne prévoit pas de faire des sites optimisés pour mobile. Enfin bref, toujours est-il que c'est le 3607 pour G7. Avant de les appeler, je préconise de nous mettre au niveau de l'arrêt de bus. C'est plus simple pour le taxi de nous retrouver et il ne lui reste plus qu'à prendre la rue en ligne droite. C'est ainsi qu'on voit un bus, un noctilien. Je cours demander s'il passe par chez moi. Le contrôleur me dit que oui. On grimpe y tous et on a même pas eu besoin de payer un taxi. On arrive chez moi vers les trois heures du matin.

A peine la porte ouverte que ma chienne se jette sur nous. On dépose nos affaires, on s'installe, on souffle un peu, on discute, regarde quelques vidéos avant de nous endormir. Un sommeil tronqué par ma chienne bruyante. Ca n'a pas dérangé certain, mais moi j'en suis encore fatigué. Levé, on commande cette bonne vieille pizza de chez Speed Rabbit à 14h. Après, petite partie de Crash Team Racing (CTR, pour les intimes) où Mathieu était complètement largué. Bon ok, j'avoue que je galérais autant que lui. Finalement, ils partent vers 19h.

Je termine ma soirée tel un geek reprenant ses habitudes devant ma PS3 en attendant de retourner au travail.

Vie, le 2011-02-14