Aller, je me lance dans un hebdomadaire où je vais raconter ma vie. Parce que dans la semaine, j'ai pas vraiment le temps. En dehors de mes heures de travail, je vais au cinéma, à la salle de sport ou je dors. J'avoue que la 3e option, celle par défaut, est très souvent employée. Mais une nouvelle activité va entrer dans la boucle : la programmation d'application Android.
Android, qu'est-ce que c'est ? C'est un système d'exploitation pour les smartphones. En d'autres termes, c'est une interface qui permet à un utilisateur d'interagir avec un téléphone. Pour téléphoner, envoyer des messages, écouter de la musique, jouer, se géolocaliser, acheter, bref ... Faire plein de chose. Mon but est de pouvoir moi aussi créer des applications permettant de faciliter la vie d'autrui. J'ai déjà quelques idées en tête. Les premières sont simples : faire une application pour le mon site, celui que vous êtes en train de lire actuellement et une autre pour le club de football, l'Olympique Lyonnais.
Surtout, ça va me permettre d'avoir un bagage supplémentaire dans mon CV et dans mon rôle d'intégrateur web même si en vérité, c'est davantage de la programmation que de l'intégration. Vous ne voyez pas la différence ? C'est juste que je suis pas un expert en code. La preuve est que le livre que j'ai acheté pour m'aider à me lancer m'a totalement largué. Alors peut être qu'il est aussi mal écrit mais j'ai du compléter les informations donner par des recherches sur internet.
Bref, un bouquin assez indigeste que je lis avant de me coucher ou la tête reposée, dehors. Parce que vendredi on m'a dit que je n'allais finalement plus être chef de projet sur le prochain dossier, samedi je voulais prendre l'air. Je devais faire les courses pour ma sœur et puis j'ai pris la direction du Starbucks de Saint Philippe du Roule. En chemin, je m'arrête à Richelieu Drouot, un historique point d'ancrage. J'y rencontre Stephen qui me dit que Nordine va passer. Ca tombe bien, je comptais lui rendre visite au café, j'ai plus besoin d'y aller. On a donc zoné entre les machines de jeux, un magasin de jeux vidéo et un restaurant "d'alimentation rapide". Comme au bon vieux temps.
Dimanche, aujourd'hui, je suis resté chez moi, entre quatre murs, entre PES et Call of Duty : Black OPS (que j'ai terminé en vétéran). Jusqu'à ce que j'éteigne ma console. Je me suis alors rappelé qu'il y avait la finale du championnat du monde de handball entre la France et le Danemark.
Ca pourrait en surprendre plus d'un que je m'intéresse au handball, à ne pas prononcer En deux bols mais En deux balles, s'il vous plait. Ca surprend déjà quand je dis que j'aime le football et que je tapais le ballon le dimanche entre potes. D'ailleurs, un collègue disait qu'on aimait pas le foot en se tournant vers moi. "A non, toi t'aimes ça". Bah ouais !
Toujours est-il que j'ai connu le handball gamin, en primaire. On y jouait en EPS (Education Physique et Sportive) et si j'ai accroché à ce sport, c'est qu'il y a une anecdote. Lors d'un match de hand (pour les intimes), j'avais la lourde responsabilité de tirer un coup-franc. On me disait de tirer directement mais j'étais petit (comment ça je le suis toujours ?) et je ne voyais absolument pas le but. Pourtant, j'ai tenté ma chance et j'ai marqué. Je n'y croyais pas.
Plus tard, au collège, je me suis inscrit au club de la ville avec un ami : Mounir. J'y ai vécu deux belles années sportives. C'est d'ailleurs le seul sport collectif que j'ai pratiqué et ça donne une expérience assez sympa.
Il faut savoir trois choses au handball. Premièrement, les droitiers jouent généralement à gauche et inversement. Parce que, comme on le voit de plus en plus au foot, ça permet au tireur d'avoir plus d'angle. Deuxièmement, il n'existe pas d'attaquant ni de défenseur. Tout le monde attaque et tout le monde défend. Enfin, troisièmement, les fautes ne sont pas aussi mal vu que dans d'autres sports. Cela permet de couper l'attaque adverse. Ce qui est mauvais, c'est de se faire exclure deux minutes.
Compte tenu de ma petite taille et du grand nombre de droitier dans l'équipe, j'ai été placé comme ailier droit. Pour marquer, il faut alors passer le bras au-dessus de sa tête pour avoir plus d'angle de frappe. La deuxième année, j'ai fait de l'intérim dans les buts. On avait plus de gardien et je voulais m'amuser. Finalement, j'y suis resté. Une vraie passoire. Mais ma spécialité, c'était les tirs au but. Sur le premier, mon entraîneur m'a dit d'être en mouvement pour prendre de l'ampleur et déstabiliser le tireur. Ca a plutôt bien réussi puisque j'ai détourné sa frappe. Puis, c'est devenu une habitude. J'étais en confiance et ça se ressentait à chaque séquence de pénalty.
En tout cas, cette finale de handball m'a fait vibrer avec deux équipes au coude à coude et surtout, la victoire finale.
En ce moment, je suis donc sur mon petit nuage. Et je tenais à le communiquer. Parce que très souvent, je poste un billet pour faire part de mon mécontentement ou de ma tristesse. Je suis mécontent de ce qui se passe au travail mais je garde la pêche. J'attends juste de trouver la bonne occasion pour prendre des vacances et me reposer. En attendant, je continue de raconter mes conneries, de partager mes conneries et de faire des conneries. Ca me fait marrer.