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Ce matin, comme tous les matins, le réveil sonne à 7h30 pour se terminer à 8h. On est jeudi et toute la semaine, j'ai eu du mal à me lever.
Surement dû à cette soirée du nouvel an. Je n'avais pas réussi à trouver le sommeil, à trouver un lit, j'essayais de dormir sur un fauteuil. Sans succès. J'avais peur pour mon dos, déjà douloureux. Finalement, je me suis contenté de trois heures de sommeil en attendant de mon retrouver mon lit.

J'ai commencé l'année déphasé et le fait de passer mes nuits à jouer n'a pas arrangé les choses. Dévampirisé, j'ai redécouvert la joie de parcourir les plaines de Cyrodiil (Oblivion). Ce n'est qu'IRL (in real life) que j'ai gardé le teint pâle.
8h11, je me redresse sur mon lit, éclairé par la faible lueur de ma lampe de chevet allumée quelques minutes plus tôt. J'ai jamais été aussi mal en me levant. Avoir envie de me rendormir aussitôt levé. Ma mère, comme à son habitude, est entré dans ma chambre pour me motiver à aller travailler. Plus tard, elle m'assome en me disant que j'ai jeté des papiers administratifs importants lorsque je cherchais à payer les charges de l'appartement. Elle semblait remontée. Toujours quand c'est une affaire d'argent. Le genre de ton et de reproche que je déteste, surtout au réveil. Pas la peine de me lever du pied gauche pour savoir que je vais passer une matinée, voire une journée, difficile.

J'ai pris la porte murmurant un bye bye sans écho, sans réponse. Il faut que je vous dise deux choses sur mes trajets du matin et du soir.
La première, c'est que je déteste le faire accompagné. Surtout le matin. Pas encore réveillé, je me sens obligé de tenir une conversation. C'était surtout embêtant au collège et au lycée, quand tu marches dans la seule rue empruntée par la moitié des élèves de ton établissement. Ca m'est resté.
La seconde, c'est que je préfère écouter de la musique pendant ce moment là. Non pas pour Singing in the rain mais juste pour ne pas cogiter. J'ai la facheuse tendance à me laisser porter par mes pensées. Un peu comme si j'entendais des voix qui me ressasser ma vie incessamment. La musique permet de les filtrer.

Arrivé au travail, il y a cette vieille dans l'ascenceur qui me jette plusieurs regards avec le sourire. Cette petite jeune du troisième étage qui a un joli sourire. Ce mocha mi-café, mi-chocolat pour démarrer la journée. Mais surtout, cette eau fraiche, froide, et cette pluie qui me rappelle les larmes que je n'ai pas versé une heure plus tôt parce que j'ai réussi à me convaincre qu'il fallait être fort, de ne pas baisser les bras dès 8h30 du matin.
Je passe une matinée tranquille. J'ai à peine ouvert la bouche pour parler de ma partie d'hier soir et pour aider à installer un module Firefox. Rien de transcendant. Ca va être une journée longue et calme.

Vie, le 2011-01-06