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Ca fait un moment qu'on voulait se poser devant un écran et regarder ce match entre potes et ce soir, on l'a fait. Dès ce matin, on s'était fixé le rendez-vous. On se rejoint à 18h, on a fait un tour au Virgin, mangé japonais et puis on s'est posé au Cardinal.
Ce match, ce n'est pas n'importe quel match. C'est un match opposant les deux plus grands clubs de football du monde, le FC Barcelone contre le Real Madrid. Et quoi de plus amusant que d'être accompagné par deux grands fans, deux supporteurs dévoués, Henri le catalan et Stephen le blanc.

On a une demi-heure d'avance sur le coup d'envoi. Le temps d'échanger nos impressions sur l'état de forme des deux équipes, de commander nos verres et de se lancer un défi : le supporter de l'équipe perdante doit enfiler le maillot de l'équipe victorieuse. Il est vrai qu'en ce début de saison, le Barça n'a pas la même envergure que l'année dernière. Elle n'est plus aussi tranchante que la saison précédente. Moins dominatrice, moins décisive. Mais répond présent lors des grands matches, je pense au duel les opposants à Villareal où ils ont parfaitement posé le pied sur le ballon.
En face, on a Madrid, forte de ses stars nouvelles (Khedira, Özil, Di Maria) et anciennes (C.Ronaldo, X.Alonso, Casillas, Ramos). Aucune défaite. Sur de leur force, acharnés.
J'avais dans un premier temps pronostiqué une victoire du Real vu qu'ils étaient en forme avant de me raviser. Mais je pensais à une courte victoire des Catalans (2-1).

Les premières minutes du match ont donné le temps. Premier ballon pour C.Ronaldo et première faute sur le portugais. L'engagement physique est au rendez-vous chez les adeptes du Camp Nou. On voit tout de suite le schéma tactique qu'on pouvait prévoir : le Barça pose le pied sur le ballon alors que le Real attend de contrer. C'est d'ailleurs comme ça qu'on a les premières alertes signées Messi, un centre tir s'écrasant sur le poteau (5e), et un centre servi par C.Ronaldo vers Benzema.
C'est finalement Barcelone qui va prendre l'avantage grâce à une passe (dans le dos) de A.Iniesta, Marcelo tacle et dévie le ballon qui passe par dessus de l'épaule de Xavi qui met une volée lobée pour tromper Casillas (10e). Malgré les rares tentatives de révolte du côté de la Maison Blanche, les joueurs locaux doublent la mise : Villa hérite du ballon sur son côté gauche, provoque S.Ramos, centre fort de son pied gauche à la limite de la sortie de but, Casillas frôle le ballon mais ne peut empêcher Pedro de reprendre plat du pied. Marcelo en retard, R.Carvalho et Pepe dans le vent. Ca fait 2-0 pour les Catalans (18e).
Au retour des vestiaires, Lass remplace un Mezut Özil transparent mais on retrouve le même système et exactement à 10 minute de la reprise, Villa, hors jeu de peu, est servi par Messi dans le dos de Pepe pour le triplé barcelonais (55e). Trois minutes plus tard, on prend les mêmes et on recommence : Messi pour Villa dans le dos de Ramos et en une touche de balle, l'attaquant pousse le ballon entre les jambes du portier Merengue (58e). Les Madrilènes ont baissé les bras et ne vont plus rien montré jusqu'à la fin du match, se contentant de lancer de long ballon devant sans trouver preneur. Et c'est en toute logique que le Real Madrid va encaisser l'ultime but dans le temps additionnel sur un centre tendu côté droit de Bojan, entré en jeu à la place du double buteur Villa, raté par Iniesta mais pas Jeffren, remplaçant Pedro, qui pousse le cuir du pied droit devançant le tacle de Ramos et la sortie de Casillas. Le score aurait pu être plus sévère si Bojan n'avait pas trébuché sur le ballon après son entré en jeu.

Homme du match : Messi
Incontournable au front de l'attaque barcelonaise, il est juste impressionnant. Ballon au pied évidemment mais faisant le pressing très haut et mettant en danger les relances adverses. Point noir au tableau, il a souvent "croqué" le ballon au lieu de la distribuer à des joueurs démarqués et ainsi créer le décalage. L'envie de marquer.

Le Real Madrid a été décevant ne montrant rien en deuxième mi-temps dans laquelle leurs rares tirs se limitent à des têtes non cadrées sur corner. Cristiano Ronaldo a tenté de tirer son équipe mais a très vite du se résigner tellement les Blaugrana ont dicté leur loi. La Maison Blanche était peut être trop jeune et trop tendre face à une machine bien huilée avec un milieu dominateur Iniesta-Xavi-Busquets. Une défense madrilène qui a pris l'eau, un milieu perdu, des attaquants sur une autre planète.
J'ai beaucoup rigolé devant la représentation de Puyol toujours là quand il y a embrouilles. Et il y en a beaucoup eu 11 cartons jaunes et 1 carton rouge (les consignes de José Mourinho ?), beaucoup de tension autour et sur la pelouse du Camp Nou.

FC Barcelone 5 - 0 Real Madrid

A côté, le "clasico" de la Ligue 1 entre Marseille et Paris, c'est du tirage de cheveux de fillettes.

PS : Merci à Henri et Stephen pour la soirée. Stephen, on t'attend avec le maillot du Barça floqué de Puyol ou Messi.

Sport, le 2010-11-30